Pour estimer son bien immobilier au prix le plus juste, vous devez prendre en compte plusieurs critères : type de bien, situation géographique, emplacement, exposition…Sans oublier de rester objectif et de ne pas surévaluer votre bien. Par exemple, Si vous n’avez reçu aucune visite 15 jours après avoir publié une annonce, vous avez certainement surestimé le prix.
Connaître le marché local
Une bonne connaissance du marché de l’immobilier local est impérative pour estimer son bien. Quels sont les types de bien les plus proposés ? À quels prix sont-ils mis en vente ? Quelques recherchent sur Google vous permettront d’y voir clair. Retenez qu’une étude de marché avant de mettre votre bien immobilier en vente permet d’obtenir une multitude d’informations indispensables.
Savoir ajuster rapidement le prix de vente
Gardez toujours à l’esprit que la valeur de votre bien immobilier est toujours corollaire du prix de vente des autres logements mis à la vente dans votre ville ou dans votre quartier. La capacité d’investissement des acteurs locaux (les acheteurs) est aussi à prendre en considération. Par exemple si vous devez vendre un F3 dans un secteur où cette superficie est déjà bien représentée dans les annonces immobilières, vous devrez obligatoirement estimer votre bien au plus serré. À moins de proposer des services ou des prestations hors du commun.
Si vous mettez à la vente un bien peu attractif (pas d’ascenseur, mauvaise orientation, état à rénover..), jouez franc jeu et dites-le aux acquéreurs potentiels en appliquant une décote de 5 à 10 %.
La valeur de votre bien dépend aussi des matériaux de fabrication extérieur et intérieur (parquet, cheminé, pierre de taille, jardin, terrasse, etc.).
Savoir préparer votre dossier immobilier
L’acheteur doit pouvoir avoir toutes les informations pour le bien en vente. Les diagnostiques immobiliers servent justement à ça et la loi vous oblige d’ailleurs à les fournir. Sans exhaustivité et à titre d’exemple, voici quelques diagnostiques et documents à joindre à votre dossier immobilier : diagnostique électricité, gaz, plomberie, factures des rénovations éventuelles, diagnostique énergétique DPE, montant des impôts fonciers, présence ou non d’amiante. Sans oublier bien sûr, le diagnostique Carrez attestant de la superficie en mètre carrée du logement.